Les causes de l'anorexie et boulimie
Avant tout.
Ne devient pas anorexique boulimique qui veut! On ne choisit pas du jour au lendemain de ne plus manger ou d'ingurgiter de grosses quantités en une seule prise.
Car, c'est une maladie qui s'installe insidieusement.
Sans un mot, les premiers signes apparaissent et sont imperceptibles.
NB: Ceci fera l'objet d'un prochain article.
Les causes communes
- Le point commun le plus important est: l'absence ou manque d'un espace de dialogue avec les parents, ou compagnon.
Avec le rythme de vie, de nos jours, la famille se croise au quotidien sans pour autant prendre le temps de parler, de rire, d'instaurer un lien commun: la complicité. Renforçant la confiance, libératrice des maux (mots).
Une phrase que j'utilise souvent: "les mots libèrent les maux".
La conséquence directe à cela est un cumul d'un mal-être qui s'amplifie dans le temps s'il n'est pas exprimé.
Une autre citation que j'aime utiliser: "tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime".
- A cela, peut se rajouter la vulnérabilité accrue autour de la puberté, chez les filles. Et, c'est une période où le corps leur échappe. Ne pouvant pas contrôler cette transformation, elles mettent en place des TOC alimentaires.
- Et, une nouvelle donnée: en post- confinement, les cas d'anorexie/boulimie ont flambé! Pourquoi? Inactivité soudaine créant un vide. Les repères alimentaires sont chamboulés. Prise de quelques kilo "anodins". Mais, de retour au collège ou lycée, elles sont la cible de critiques de leur corps. En réaction à cela, elles mettent en place une stratégie drastique alimentaire. Et, la maladie s'installe.
Causes plurifactorielles
Et il y a des raisons propres à chacune.
Plus ou moins traumatiques:
- déménagements
- décès d'un pilier affectif
- remarque intrusive (masculine pour la plupart du temps) de la part d'un entraîneur sportif, du grand-père etc..
- gémellité
- divorce des parents
- harcèlement
- et, abus sexuels, incestes